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La pluie et le beau temps

Voilà le sujet qui occupe beaucoup de conversations en cette fin de mois de Mai aux parfums d’automne. La pluie qui n’en finit plus et le beau temps que l’on attend toujours, et ça ce n’est pas rien. Parler de la pluie et du beau temps dans notre langage courant signifie parler de choses peu importantes, et pourtant ces derniers temps, c’est un sujet très sérieux qui anime les visages dépités de ceux et celles qui l’évoquent, l’âme grise de lassitude.

On ne se rend compte de la valeur des choses, dit-on, que lorsqu’elles nous manquent, d’où notre actuelle appréciation modérée pour l’eau du ciel. Pourtant c’est bel et bien une bénédiction que notre Père céleste a créée, et nous pouvons aussi profiter de cette abondance pour nous en souvenir. Dans la Bible, la pluie est mentionnée comme un bienfait de Dieu, tant qu’elle n’entraîne pas d’inondations. C’est elle qui fait germer les semences et croître les plantes produisant des fruits. Le manque d’eau du ciel entraîne de faibles récoltes, et des troupeaux peu abondants, jusqu’à la famine que l’on connaît dans certains pays coutumiers de la sécheresse.

« Tu visites la terre et tu lui donnes l’abondance, tu la combles de richesses.[…]Les plaines du désert sont abreuvées, et les collines sont ceintes d’allégresse ; les pâturages se couvrent de brebis, et les vallées se revêtent de froment . Les cris de joie et les chants retentissent » (Psaume 65 :10 ;13-14).

La pluie est aussi utilisée sur le plan spirituel pour parler de manière allégorique de l’œuvre de l’Esprit de Dieu et de Sa parole. (Passage sur le circuit de l’eau) Elle est symbole de pureté pour étancher notre soif de Dieu, et nous laver de toute mauvaise œuvre ou mauvaise pensée.

« Comme la pluie et la neige descendent des cieux et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins » (Esaïe 55 : 10-11).

La pluie, comme le soleil sont les bienfaits de notre Dieu pour l’humanité entière : « il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Mat 5 :45). Mais la rosée céleste spirituelle est promise à ceux qui acceptent de recevoir la semence spirituelle de sa parole dans une bonne terre et font vœu de la cultiver pour porter du fruit pour Dieu (parabole du semeur Mat 13).

Jésus la Parole incarnée, a dit à la Samaritaine « Quiconque boit l’eau de ce puits aura encore soif, mais celui qui boit de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusqu’à la vie éternelle » (Jean 4 :14)

Que cette eau du ciel abondante que nous subissons ne soit pas seulement une occasion de nous plaindre, mais aussi une occasion de nous rappeler l’abondance de vie que Dieu nous propose tout près de Lui, et de Lui manifester notre reconnaissance.

Gardons aussi à l’esprit l’espoir du retour du soleil comme une promesse de notre Seigneur, comme la délivrance d’une période sombre nécessaire pour apprécier les rayons à venir, voire une belle surprise. Une carte postale d’une amie l’illustrait très bien par sa photo et son dicton : « Pour voir l’arc en ciel, il faut accepter la pluie ». Alors courage à toi qui est sous la pluie! Le meilleur est devant !