Historique
Historique de l’Église Évangélique Baptiste de Nancy
Dès 1860, une première assemblée évangélique, issue du mouvement fondé par Samuel Frolich, s’implante à Nancy.
Après la défaite de 1870 face à la Prusse, Nancy connait un important essor du fait de l’arrivée de nombreux Alsaciens et Mosellans. Parmi eux se trouvent des artistes (notamment ceux qui contribuent à l’essor de l’école de Nancy), mais aussi des industriels. L’un d’entre eux, Émile Diebold (1844-1926), originaire de Strasbourg arrive de Besançon. Il fonde à Nancy, avec son beau frère Chrétien Michel venu de Zurich, une usine de construction métallique. Elle est située chemin de la Meurthe, devenu plus tard rue Mac Mahon. Plusieurs familles se joignent à eux à partir de 1891 pour célébrer un culte. Le culte est d’abord en allemand, dans la maison des Diebold attenante à l’entreprise, puis dans un bureau de l’usine, au 125 rue Mac Mahon.
A partir de 1901, une salle de l’usine est spécialement affectée au culte, et son nom devient Communauté Nazaréenne. En 1908, Eugène Herbster se joint à la communauté. Pendant la grande guerre, des familles dispersées se réunissent à Auxerre. À partir de 1920, le culte a lieu au 105 rue Mac Mahon: la salle peut accueillir 70 personnes. Pendant toute cette période, les cultes sont assurés par les frères Diebold: Albert, Émile, Étienne, Paul et Pierre. De nombreuses personnes, parfois de passage, se joignent à eux : Messieurs Auchlin, Bonijoly, Dubarry, Geistlich, Buhler, Klein, Michel, Mayor, Guedj, Adoul, Itty.
Dans les années 50, la salle rue Mac Mahon étant trop éloignée du centre de Nancy et trop petite, une nouvelle salle est édifiée au 50 rue Stanislas, sous l’impulsion de l’évangéliste Lucien Mayor. Ce nouveau lieu de culte est inauguré le 16 novembre 1958. L’église s’appelle alors Communauté Évangélique Nazaréenne. Dans les années 80, elle prit le nom d’Église Évangélique Baptiste.
En 1995, l’église adhère à la FEF (Fédération Évangélique de France), puis à l’AEEBLF (Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française) en 2000.
« Il n’y a pas de maison en effet qui n’ait été construite par quelqu’un, or Celui qui a construit toutes choses c’est Dieu »
Hébreux 3-4,6