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Je cours vers le but et je frappe

Ballon dans les filets

La coupe du monde de football est un sujet de préoccupation pour beaucoup de Français, même parmi ceux qui ne sont pas passionnés par ce sport. Pas uniquement les Français d’ailleurs, puisque toutes les nations qualifiées ont leur ensemble de supporters qui espèrent que leur équipe va aller jusqu’au bout, ou le plus loin possible. Cette compétition sportive, comme les autres, est une source d’inspiration quant au combat que constitue la vie chrétienne.

La persévérance

« [...] Oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste en Jésus-Christ »
(Philippiens 3 : 13-14)

Paul mentionne ici les échecs passés dans le combat pour être au top spirituellement. Nous aimerions tous gagner au moins 5 buts à zéro à chaque match. Mais la dureté de la compétition et de l’adversaire, ainsi que nos faiblesses passagères, nous occasionnent des accidents de parcours, des buts encaissés « bêtement » contre toute attente, voire des buts contre notre camp ! Mais, comme les meilleures équipes du monde, nous sommes appelés à oublier ces échecs passés et à combattre pour gagner au final, car seul compte le résultat au moment du coup de sifflet final de l’arbitre. Tant que nous ne sommes pas à la
fin de notre vie, nous pouvons toujours recoller au score et le dépasser, nous dépasser.

Nous avons vu des exemples d’équipes faire de grosses erreurs de défense et encaisser des buts, ou des erreurs d’attaque et en manquer (même sur penalty !), et « s’accrocher » jusqu’à la fin pour décrocher dans les dernières minutes le but de qualification pour le deuxième tour, rendant toute espérance à nouveau possible ! De même pour nous, le fait de n’avoir pas réussi à avoir un moment intime avec Dieu chaque matin dans nos priorités, pendant plusieurs mois et après plusieurs tentatives, ne veut pas dire que c’est raté. Le match n’est pas fini, ni la compétition, la persévérance finira par payer et nous trouver vainqueurs, n’abandonnons pas ! Ne regardons pas à ces échecs passés pour laisser l’adversaire nous dire que nous n’y arriverons jamais et que c’est lui qui gagnera à la fin mais fixons nos regards vers le but droit devant. Nous avons un
coach plus grand que lui en la personne de Jésus-Christ, regardons à Lui pour être encouragés. Il ne reste pas au bord du terrain mais court et joue à côté de nous en bon capitaine, et peut même nous faire la passe décisive si nous continuons le match en nous en remettant entièrement à Lui et en considérant que tout est possible grâce à Lui.

La discipline

« Moi donc je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe non pas comme battant l’air. Au contraire, je traite durement mon corps et je le discipline, de peur d'être moi-même disqualifié après avoir prêché aux autres. »
(1 Corinthiens 9 : 26-27)

Pour Paul, dans le match de la vie chrétienne, il ne s’agit pas seulement de défense mais d’attaque ! Il court, non pas dans n’importe quelle direction, mais vers le but adverse, et au moment de frapper ce n’est pas juste pour brasser du vent, il veut cadrer son tir, comme l’attaquant ne frappe pas au hasard mais vers le rectangle des buts, même s’il doit travailler sa balle avec un effet rentrant, ou même sortant pour éviter l’obstacle du gardien, même s’il doit faire une passe à un camarade mieux placé que lui pour une réussite collective.

Le gardien a très souvent notre propre visage, il essaie de défendre ses propres intérêts charnels, c’est un match contre soi-même autant que contre l’adversité qui nécessite de la discipline. Paul traite durement son corps, il s’oppose à ses penchants charnels afin de ne pas être disqualifié de la compétition. De même, si nous ne le faisons pas, nous ne serons jamais
victorieux et laisserons notre chair nous empêcher de marquer des points. Si nous écoutons notre corps en nous levant le matin, nous nous recouchons au lieu de lire la Parole et de prier. Si nous écoutons notre colère, nous agissons
selon la colère et non selon ce qui est droit pour Dieu et nous péchons, autrement dit nous « ratons le but » (sens du mot péché).

Chrétiens sauvés par la grâce une fois pour toutes par le combat de Jésus remporté contre le péché par sa mort, à l’image de ces sportifs qui en sont là où ils sont grâce à leur persévérance et leur discipline personnelle, courons vers le but et frappons de manière à marquer des points et gagner le prix à chaque jour de notre vie chrétienne, comme si notre qualification en
dépendait.

A.Berno