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Le scepticisme : à qui la faute ?

Le scepticisme est un courant de la philosophie antique qui s'est attaché à montrer de façon méthodique que l'esprit humain ne saurait atteindre une quelconque vérité. Ce courant nie qu'une vérité ou une certitude absolue puissent être atteintes. Dans l’article du mois d’octobre, j’ai abordé le profil du penseur. Dans cet article-ci, je propose un deuxième
profil tout autant intéressant que le premier : le sceptique.

Il y a au moins quatre catégories de sceptiques :

  • le sceptique radical : il a grandi dans un milieu où on a une aversion pour la religion. C’est l’exemple en France où on fait tout pour effacer la religion de l’espace public et dans les média, sous prétexte de laïcité;
  • le sceptique intermédiaire : il croit vaguement en un dieu, mais ne croit pas que Dieu puisse faire précisément quelque chose pour lui. Il s’intéresse aux choses ésotériques. Quand tu lui dis que Dieu l’aime, il te prend
    pour un fou;
  • le sceptique modéré : il l’est devenu à cause des dures épreuves de la vie. Son cœur est endurci à cause de la souffrance. Dans son désarroi, il a pris la décision de ne faire confiance à personne. On peut en trouver même dans nos églises;
  • le sceptique de base: c’est comme nos enfants pas encore convertis. Ils doutent de tout. Le jour où ils trouvent quelqu’un qui est prêt à leur accorder du temps, ils pourraient croire.

Que faire face au sceptique ?

Quant au monde : Il n’est pas dit forcément que toutes les personnes autour de nous connaîtront le Seigneur à travers nous. Cependant, une chose est évidente : toute âme a besoin de Dieu. En effet, plusieurs personnes rêveraient de confronter Dieu, même dans leur négation radicale de son existence.

Appliquons à chaque profil une approche d’évangélisation adaptée. Dans son ministère, Jésus, notre modèle parfait, n’a
pas hésité à laisser son amour pour l’humanité s’exprimer face à des publics différents, pour traiter des cas ou répondre à des interpellations. À son image, Soyons remplis d’amour pour ces âmes perdues:

« voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des
brebis qui n'ont point de berger. » Matthieu 9 : 36.

La compassion est l’élément déclencheur de l’amour. Guidés par le Saint Esprit et enrichis par la parole de Dieu, soyons à l’écoute de ceux qui sont autour de nous. La lumière n’a de valeur que lorsqu’elle éclaire des endroit sombres ; et le sel n'a de valeur que quand il sale les aliments. Rendons-nous disponibles pour servir toutes ces personnes perdues,
désespérées, comme Jésus l’a fait pour nous.

La réaction de certains face à l’Evangile n’est que l’expression de leur souffrance, de leurs blessures, d’une part,
et de la profondeur des ténèbres dans leurs cœurs d'autre part:

« Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous » 1 Pierre 3 : 15.

Quant à l’église : La Bible nous appelle à porter les fardeaux des uns des autres dans la compassion, la patience et la persévérance. Ces fardeaux peuvent être l’épuisement spirituel, le doute, des épreuves, des tentations diverses,
problèmes familiaux, problèmes professionnels qui peuvent conduire à l’incrédulité :

« Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. » Galates 6 : 2

Que Dieu nous bénisse !