Ce que le Seigneur Jésus-Christ attend de ses disciples et de son église...
Soungalo Zagré
C’est qu’elle demeure le Corps de Christ uni, vivant et actif.
Dans Jean 17.20-21, Jésus a personnellement intercédé auprès du Père pour l'unité de son Église et des chrétiens. Et ce, autour de sa personne, à l'image de l'unité entre Lui et le Père.
Paul utilise cette métaphore de Corps de Christ pour décrire la relation qui doit exister entre les chrétiens. À Corinthe, il y avait une tendance à établir des distinctions entre les chrétiens et à convoiter les dons de l’Esprit les plus spectaculaires. Ce qui, bien entendu, a créé des tensions et des discussions dans cette communauté. Puisque c’est Dieu Lui-même qui a disposé les membres du corps comme il le Lui a plu, il ne devrait pas y avoir de discorde, mais seulement de l’amour et de l’affection mutuelle entre les divers membres de l’Église (1 Co 12 :14-25).
L'Église locale rassemblée est un lieu de guérison, où l'on apprend à se pardonner, à se réconcilier, à s'humilier, à mieux connaître Dieu, à mieux partager,
à s'édifier, à s'exhorter mutuellement autour de la Parole de Dieu, à prendre soin les uns des autres, à s'entraider par solidarité. C'est également un lieu où nous joignons nos louanges, nos prières, notre adoration à celles d'autres frères et sœurs dans la foi, où nous intercédons les uns pour les autres, où nous implorons les bénédictions et les grâces de Dieu pour les uns et les autres. C'est aussi le lieu où nous prenons plaisir à jouir de la communion fraternelle. C'est ainsi qu'ensemble, nous pouvons mieux servir le Seigneur. Celui qui se prive de la communion fraternelle et s'isole s'affaiblit spirituellement et prend le risque d'être la cible de l'ennemi, qui s'attaque aux faibles, tel le loup ou le guépard qui attaquent le troupeau en le dispersant pour ensuite s'en prendre aux animaux isolés et vulnérables.
En parlant de solidarité, nous avons tous besoin du soutien des autres, de leur réconfort, de leur encouragement, dont l’expression peut être multiforme, à commencer par la prière, l’intercession auprès de Dieu. Oui, nous ne devons pas être une occasion de chute pour un frère ou une sœur en Christ, mais plutôt un vecteur d’amour, et un exemple des qualités spirituelles contenues dans Galates 5.22, résumées par l’apôtre Paul comme étant le fruit de l’Esprit, l’Esprit de Christ.
Que nos paroles et nos actes soient en adéquation avec les enseignements contenus dans la Bible.
Aussi, le Seigneur attend de l'Église qu'elle répande l'Évangile. Car la mission fondamentale et principale de l'Église est d'annoncer Christ à celles et ceux qui sont perdus… Les apôtres ont reçu cet ordre de Christ "Allez par tout le monde, prêchez l'Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné" (Marc 16.15-16).
Jésus a fait un geste fort en lavant les pieds de ses disciples, donnant ainsi l'exemple de ce qu'Il attend de ses disciples, qu'ils soient des serviteurs. Tout chrétien est donc de fait un serviteur de Christ et, par ricochet, celui des autres frères et sœurs. Tout disciple de Christ a au moins un don qu'il doit mettre au service de Dieu et cela sert les autres, l'Église locale. Un don qui n'est pas utilisé, ni mis au service de Dieu et de l'Église, n'est pas un don au sens biblique.
Nous sommes sauvés pour servir le Seigneur. Quel que soit notre don ou ministère, implorons la grâce de l'humilité, et n'oublions jamais que nous avons reçu tout du Seigneur et que nous ne pouvons donner que ce que nous avons reçu de Lui. L’humilité ne nous rabaisse pas, mais permet au Seigneur de nous élever. N'oublions jamais aussi que le ministère que le Seigneur nous confie à travers les dons divers qu’Il dispense à chaque disciple, n'est pas une dignité mais plutôt un service pour Dieu, au bénéfice de notre prochain. Rappelons-nous que nous sommes fortement exhortés à aimer l'Église et nos frères et sœurs dans la foi, comme Christ a aimé l'Église et s'est donné Lui-même pour Elle, afin de la sanctifier par sa Parole…