L’accueil dans l’église
« Accepter l'autre, c’est lui donner la possibilité de découvrir Jésus en toi »
Les termes « acceptation » et « acceptabilité » viennent du verbe français « accepter ». Cependant, selon la situation, l'un ou l'autre peut renvoyer à un sens plus spécifique. Tandis que « acceptation » peut être appliqué au domaine juridique dans le cadre de l’établissement d'un contrat, ou tout simplement d'une offre et d'une demande avec toutes les règles que cela implique, « acceptabilité », quant à lui, renvoie au domaine social : la part de la société d’une localité donnée dans la mise en place d’un projet sur le territoire, tout en considérant l'impact environnemental et social que ce projet aurait. D'une manière plus simple mais non simpliste, on utilise également l'acceptation pour parler de la décision qu’un groupe de personnes prend de s'ouvrir à un autre, en assumant bien sûr les clivages socio-culturels qui peuvent survenir. En langage familier, on parlerait de l'intégration d'un loup, d'un chien, d'un lion, d'un tigre, etc. dans une meute.
En appliquant le terme acceptation à l'église, il s'agira, pour les membres qui la composent, de s'ouvrir aux autres, de sorte qu'il y ait un « vivre ensemble » agréable. Mais ce n'est pas tout : ceux qui sont là depuis plus longtemps sont encouragés à accueillir les nouveaux. Cela implique de les guider, de leur expliquer des choses, d'aller vers eux en premier, de les présenter à d'autres, en bref, de faciliter leur intégration, tout en gardant une dose de patience. L'acceptation dans l’église doit se faire dans une impartialité la plus totale.
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« Mes frères, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ soit exempte de toute acception de personnes. Supposez, en effet, qu'il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d'or et un habit magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu ; si, tournant vos regards vers celui qui porte l'habit magnifique, vous lui dites : Toi, assieds-toi ici à cette place d'honneur ! et si vous dites au pauvre : Toi, tiens-toi là debout ! ou bien : Assieds-toi au dessous de mon marchepied ! Ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l'inspiration de pensées mauvaises ? […] » (Jacques 2 : 1 – 4)
Que ce message nous accompagne tout au long de cette année académique et ouvre notre perspective de manière à comprendre notre rôle dans l'avancement de l’Évangile dans l'église locale à Nancy, à Épinal, à Mulhouse et partout ailleurs. Que Dieu nous bénisse et nous donne la force d'y arriver !
Bonne rentrée à tous, bonne arrivée aux nouveaux à Nancy !
J.M. Diédhiou
Connaissons, cherchons à connaître l'Éternel
R.Delforge
C’est bientôt ou déjà la rentrée ! La reprise de l’école, des cours, du travail, la course pour les fournitures, les inscriptions aux activités, la reprise du sport, des études bibliques et autres réunions de semaine… Nous avons sans doute des projets, des aspirations, peut-être certaines résolutions : « cette année c’est décidé, j’irai, je ferai, je m’inscrirai… » mais peut-être aussi que certains se diront simplement : je ne suis pas ou plus concerné par tout ça, avec nostalgie, tristesse ou… détachement. Mais pourquoi ne pas se donner un objectif sur le plan de la foi, de notre relation avec Dieu ? A moins de se croire parvenu… Personnellement, je vais vous faire un aveu, plus je découvre Dieu, plus je réalise que je le connais encore si mal,
plus je prends conscience de certains mensonges à son sujet imprimés dans mon cœur… Plus je parle avec des amis, plus je découvre aussi combien de fausses idées sur Dieu peuvent entraver leur vie, de faux enseignements qui font des ravages. L’histoire d’Adam et Eve n’est-il pas un bon exemple des ravages du mensonge sur Dieu ?
En réfléchissant à cette rentrée de septembre et à cette méditation qui ouvre l’année, il me semble que pour ma vie il est plus que jamais important de mieux connaître Dieu pour pouvoir mieux vivre ma relation avec Lui et pour pouvoir mieux le faire connaître.
Au centre du message biblique se trouvent ces 3 vérités et la bonne nouvelle associée :
- • L’homme ne peut connaître Dieu sans sa révélation (à travers Sa Parole) : on peut bien sûr savoir qu’Il existe, découvrir sa sagesse dans la nature, sa grandeur, sa puissance… avoir reçu une éducation spirituelle de qualité. Connaître même la bonne manière de prier… On peut aussi avoir notre idée sur Lui, mais la révélation intime de sa personne à travers Sa Parole est nécessaire : Qui est Dieu ? Que veut-il de moi, pour moi ? Qui est Jésus vraiment ? Pierre croyait qu’Il était le Christ (Jean 1 : 41) avant de savoir intimement qu’Il est le Christ par une révélation du Père (Mat 16 : 16) qui change tout… même si juste après il démontre qu’il n’a pas encore compris grand-chose ! La bonne nouvelle, c’est que Dieu veut se révéler à nous. Jésus-Christ est le reflet de sa gloire, l’empreinte de sa personne à travers laquelle Dieu veut nous parler. Le Saint-Esprit nous a été donné pour connaître les bienfaits de Dieu (1 Co 2 : 12) : « La Vie Eternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu » (Jean 17 : 3). Cette vérité est valable pour l’incroyant, l’incrédule, le religieux, mais aussi pour celui qui a déjà découvert Dieu, en partie… si quelqu’un refuse Dieu dans sa vie c’est qu’il ne Le connaît pas (1 Co 12 : 8), si nous luttons, doutons, craignons, nous débattons dans nos soucis, nos luttes, nos peurs, nos rébellions… c’est que nous avons besoin de mieux le connaître. Paul dira qu’autrefois il était dans l’ignorance et agissait par incrédulité (pourtant il était croyant, engagé et bien instruit !). Moïse a eu la vision du buisson ardent, il savait que Celui qui l’appelle c’est « Le Dieu de son père, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » (Gen 3 : 6), « Celui qui est » (Gen 3 :14), mais il a encore eu besoin de découvrir une autre réalité de Son Nom : « L’Eternel, L’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité […] » (Exo 34 : 6-7)
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Nous avons besoin de découvrir qui nous sommes réellement sans Lui et en Lui : il est tellement plus facile de considérer comment La Bible décrit l’humanité : les hommes sont égoïstes, amis de l’argent, vantards… (2 Tim 3) plutôt que d’accepter que La Bible soit un miroir qui nous montre l’état de nos cœurs et notre besoin de changement profond. La bonne nouvelle c’est que Dieu nous connaît et veut changer nos vies… pas seulement une fois pour nous donner un cœur nouveau mais aussi progressivement pour nous conduire à cette restauration conforme à l’image de son fils… et il y a du boulot !! Paul dira : « je n’ai pas encore atteint la perfection mais je cours » (Phil 3 : 12). Une transformation qui se fait aussi à travers la compréhension de son œuvre, la foi dans ses promesses… mais aussi la plus grande révélation de qui Il est (2 Cor 3 : 18). Oui Dieu gagne à être connu !!
- • Nous avons besoin de réaliser la vanité de la vie sans Dieu pour comprendre comment Dieu veut nous donner de trouver notre place dans son œuvre, mais pour cela il faut qu’Il nous prépare… La bonne nouvelle c’est que nous avons été sauvés pour de bonnes œuvres, des œuvres préparées d’avance… pour devenir des vases d’honneur, sanctifiés, utiles au maître, propres à toute bonne œuvre (2 Tim 2 : 21). Car Dieu dans sa sagesse a choisi de se révéler aux hommes à travers le témoignage d’autres hommes, transformés à son image…
Alors que pour cette année nous puissions connaître et chercher à connaître Dieu et à Le faire connaître !
Laissez-vous conduire par l’Esprit de Christ…Par Soungalo ZAGRE
A quelques jours des vacances d’été qui donneront aux uns et aux autres l’occasion de goutter aux plaisirs qu’offrent mer, océan, fleuves, lacs et rivières, je prends quelques minutes pour partager avec vous quelques enseignements sur Genèse 1.2 : « L’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux ». C’est la première fois que l’Esprit de Dieu est mentionné dans la Parole de Dieu, cela dans le contexte de la création. Dans certaine version, il est question de souffle de Dieu, car en Hébreu, « Ruakh » ou « esprit » signifie vent ou souffle. Même si la Bible ne dit pas grand-chose sur le rôle exact de l’Esprit dans l’acte divin de la création, il est indéniable que l’Eternel Dieu crée par la Parole et le souffle/Esprit (Ps.104.30 ; 133.6 ; Job.26.13).
Dans le Nouveau Testament, la Parole de Dieu est identifiée à Christ, et les apôtres appellent le Saint Esprit, l’Esprit de Christ : tout cela nous amène à croire que non seulement l’œuvre de l’Esprit de Dieu est préparatoire à l’œuvre de la création, puisqu’Il était présent sur la planète avant qu’elle ne soit organisée en habitat humain, mais que c’est l’Esprit de Dieu qui est à l’origine de notre foi en Dieu et c’est Lui qui conduit les chrétiens et anime leur foi.
Voici quelques versets qui nous rappellent l’œuvre du Saint Esprit dans la vie des croyants:
Le Saint Esprit nous enseigne à parler (Luc 12 :12), Il connaît les choses de Dieu (1 Cor.2 :11), Il parle par nous (2Sam.23 :2), Il nous aide dans notre faiblesse et intercède pour nous par des soupirs inexprimables (Rm.8 :26), Il convainc tout homme, toute femme de péché et de jugement ; L’Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous (les chrétiens) sommes enfants de Dieu (Rm.8.16) ; Il a averti Paul qu’il connaîtra la prison et bien d’autres souffrances (Actes 20 :23), Il a révélé à Siméon bien qu'avancé en âge qu’il ne mourra pas sans avoir vu le Messie, l’Envoyé de Dieu (Luc 2 :26), les chrétiens prient par l’Esprit Saint (Eph.6 :19), les chrétiens sont fortifiés par l’Esprit Saint (Eph.3 :16), l’Esprit nous remplit (Eph.5 :18) et Paul nous exhorte dans (Eph.4 :30) à ne pas L’attrister et dans (I Thes.5 :19) à ne pas L’éteindre. Paul écrit clairement aux chrétiens de Rome que « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas ». Rm8.9b
Dans l’Ancien Testament, l’Esprit de l’Eternel Dieu descendait sur tel ou tel personnage comme une onction particulière en vue d’entreprendre une mission donnée (les juges Gédéon et Samson), les rois (Saül, David…).
Dans le Nouveau Testament, les apôtres et plusieurs parmi les premiers chrétiens étaient remplis du Saint Esprit, avaient eux aussi reçu le Saint Esprit pour accomplir plusieurs missions : Dieu les avaient armés et équipés pour guérir des malades, ramener des morts à la vie, chasser des démons et faire tant d’autres miracles et de prodiges au nom de Jésus-Christ. Par exemple, dans Actes 11 :24, il est dit que Barnabas était un homme de bien, plein d’Esprit Saint et de foi ; parmi les sept personnes choisies pour s’occuper des veuves de Jérusalem (appelées diacres), il y avait Etienne qui était plein d’Esprit Saint. Jean-Baptiste était rempli du Saint Esprit dès le sein maternel, probablement en vue de son ministère prophétique (Luc 1 :15-17). De même, dans Actes 9, lorsque Ananias dit à Saul de Tarse devenu Paul, qu’il sera rempli du Saint Esprit, c’était sans doute en vue de sa vocation d’apôtre. Il en fut de même pour Pierre qui fut rempli du Saint Esprit au moment de s’adresser au Sanhédrin lorsque les chrétiens de Jérusalem décidèrent de poursuivre le ministère d’évangélisation et ce, en dépit de l’impitoyable et féroce persécution dont ils étaient victimes (Actes 4 :8).
Jésus-Christ Lui-même, Homme-Dieu, qui avait la plénitude de l’Esprit quand Il était sur terre parmi ses disciples. Luc nous apprend qu’Il était plein de l’Esprit Saint quand il revint du Jourdain. Cette affirmation suit immédiatement le récit de son baptême où l’Esprit descendit sur Lui (Luc 3 :22) pour L’oindre et Le qualifier pour son ministère messianique (Luc 4 :14,18). Notons au passage que le fait d’être rempli ou plein du SE était l’état normal de Jésus!
Jésus à dit ceci à ses disciples dans Jean 7 :37-39 « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi ; des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture », et Jean ajoute : « Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui ; car l’Esprit n’était pas encore répandu, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié ».
Bon vent et bonnes vacances reposantes dans le Seigneur, en vous laissant conduire par l’Esprit de Christ !
Un exemple à suivre...
Dans le Guide de la Ligue de la Lecture de la Bible, nous lisons et méditons actuellement sur le livre de Samuel, l’un des grands prophètes de l’Ancien Testament. Le début de ce livre de l’ancien testament nous parle d’Anne, la maman de Samuel : les deux premiers chapitres de 1 Samuel lui sont consacrés. L’attitude d’Anne, son témoignage, sa vie de foi et son exemple d’engagement m’ont à nouveau interpellé. Il s’agit sans aucun doute d’un exemple à suivre pour chacune et chacun d’entre nous.
Une situation difficile
La Bible nous dit qu’Anne était une des deux femmes d’Elkana, fils de Jehoram ; qu’elle était stérile et qu’elle vivait de fortes tensions au sein de sa famille. Ainsi, avant d’être la mère de Samuel, le prophète, elle a vécu des humiliations importantes, à un point tel qu’elle n’avait pas d’autres options que de se confier directement à son Créateur, dans le temple de l’Éternel à Silo : « Et, l'amertume dans l'âme, elle pria l'Éternel et versa des pleurs. Elle fit un vœu, en disant : Éternel des armées ! si tu daignes regarder l'affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n'oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l'Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête » (1 Samuel1:10-11). Sa prière était si intense que même le prêtre en exercice était perturbé et marqué de son insistance à recourir à l’intervention du Dieu.
Une démarche étonnante
Oui, il est des situations où Dieu est notre seul recours et notre unique refuge où il fait bon se retrouver. C’est ce qu’a vécu Anne à Silo. La prière d’Anne, cependant, a été singulière. Elle a demandé un enfant, non pour le garder, mais pour le consacrer à Dieu et le mettre à disposition du peuple de Dieu. Il s’agit ainsi d’une prière qui vise non ses propres besoins, mais la gloire de Dieu. En effet, faire naître un enfant pour le voir partir au bout de trois années est sans aucun doute très douloureux pour un parent. Étonnant comme démarche, n’est-ce pas ? Faire part au Seigneur de ses besoins les plus profonds pour chercher à glorifier Dieu ? Que pouvons-nous apprendre ou retenir de cette attitude ? Nous arrive-t-il de nous épancher devant Dieu pour qu’à travers nos questions ou souffrances, sa gloire rayonne ? Pour le moins, il apparaît qu’Anne avait inscrit sa vie dans celle de son peuple, dans celle d’une vie vécue pour la gloire de Dieu.
Exaucée et reconnaissante !
Le texte de 1 Samuel 1 nous indique que Dieu a répondu favorablement à ses prières. Et voici que la femme stérile va enfanter Samuel, cet enfant tant attendu et souhaité : « Dans le cours de l'année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu'elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l'ai demandé à l'Éternel. » (1 Samuel 1 : 20). Et là, Anne se souvient de son engagement envers son Dieu. Cet enfant, qui répond profondément à ses attentes et à ses souhaits, va être confié définitivement au prêtre Éli pour le service dans le Temple : « Aussi je veux le prêter à l'Éternel : il sera toute sa vie prêté à l'Éternel » (1 Samuel 1 : 28). Anne n’a pas oublié son engagement et elle va sans aucun doute vivre un réel déchirement. Et pourtant, son cœur déborde de reconnaissance et de confiance : « Anne pria, et dit : Mon cœur se réjouit en l'Éternel, ma force a été relevée par l'Éternel ; ma bouche s'est ouverte contre mes ennemis, car je me réjouis de ton secours » (1 Samuel 2:1). Je déduis de l’engagement d’Anne qu’elle avait véritablement été touchée et saisie de l’amour et de la grâce de Dieu pour vivre ces événements. Elle avait sans doute compris que rien ne la séparera de l’amour du Dieu qu’elle honore, et que son Dieu allait conduire toutes choses pour elle, pour son fils et pour son peuple.
Soyez remplis du Saint-Esprit
E.Bricheux
Une émission télévisée sur la 2ème guerre mondiale a présenté la course aux puits de pétrole (Caucase, Roumanie,Indonésie) comme un objectif majeur des armées allemandes et japonaises et a expliqué la défaite de ces deux pays comme étant due en grande partie au manque de carburant pour continuer de faire tourner avions, chars et autres véhicules.
Quel est le "carburant" de notre vie ? La Bible nous exhorte à être « remplis du Saint-Esprit », c’est-à-dire à laisser la troisième personne de la trinité habiter dans notre être intérieur pour en contrôler actions et pensées.
Le verbe "soyez" est au temps aoriste du Grec, démontrant "une action qui a commencé quelque part dans le passé sans indiquer que l’acte a été complété" et donc le verset pourrait signifier "soyez continuellement remplis du Saint Esprit".
Nous sommes invités à réaliser notre besoin de revenir en permanence à la source. Il n’est pas nécessaire d’attendre d’être à sec, ni de "siphonner" seulement quelques gouttes du réservoir divin. Je pense que nous avons tous une sorte de "jauge" intérieure qui nous fait réaliser immédiatement notre état de manque et donc notre besoin d’être à nouveau rempli du Saint-Esprit, et nous soupirons alors à l’être.
Ce n‘est pas une question de quantité mais de qualité de vie intérieure. Donc, ne nous trompons pas de source. C’est Jésus la source d’eau vive qui nous invite à venir à lui et à boire, et
nous promet que cette eau vive se transformera en fleuve débordant (Jean 7 : 38 et 39). Le verset 39 précise qu’il s’agit du don du Saint-Esprit.
Pendant la 2ème guerre mondiale l’industrie allemande produisait du carburant de synthèse à partir de charbon. Ce carburant était coûteux à produire et n’était pas toujours de bonne qualité et fiable. D’ailleurs, après son suicide dans son bunker le 30 avril 1945, les derniers gardes d’Adolf Hitler ont dû s’y reprendre à plusieurs fois pour faire brûler son corps, ne disposant que de cette essence de synthèse de moindre qualité.
Pour nous il en est autrement. La « puissance divine » dont Dieu veut nous revêtir en permanence est gratuitement mise à notre disposition. Elle correspond exactement à ce qu’il nous faut et ne souffre d’aucun défaut. Cette « puissance divine nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (2Pierre 1 : 3). Ce n’est pas « un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1 : 7).
Ma prière est que nous réalisions pleinement notre besoin de l’essentiel, de "l’essence du ciel", et que nous nous laissions continuellement et pleinement remplir du Saint-Esprit (Ephésiens 5 : 18).
Le mystère de l’amour
Alain BERNO
L’image la plus forte utilisée pour parler de l’amour de Dieu pour son église est celle de l’époux et de l’épouse. Dieu a choisi dès le début de créer le couple pour que l’être humain soit "à Son image" aussi dans cette relation, et que les couples fassent vivre l’amour de Dieu et le manifestent. Dans les enseignements bibliques sur l’amour dans le couple, l’utilisation de cette image de Dieu est donc la plus parlante, et en particulier en considérant Christ comme l’époux (ou le fiancé), et l’église (les chrétiens ou chaque chrétien) comme l’épouse (ou la fiancée) :
Ephésiens 5 : 25-29 : « 25Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle, 26afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, 27afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache,
ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. 28C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. 29Car jamais personne n'a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Église »
Mais inversement, l’observation de l’amour qui unit deux êtres nous parle de l’amour de Dieu pour nous et nous aide à mieux le percevoir pour mieux Le glorifier.
Dans d’autres passages, l’épouse soupire après la venue de l’époux pour le mariage, comme une femme peut attendre de nos jours la demande en mariage de son fiancé ou concubin avec soupirs. La seconde venue de Jésus pour chercher l’église et la garder dans sa présence pour l’éternité (le retour annoncé de Christ) est la venue de l’époux qui vient prendre sa femme avec lui pour la vie.
Dans l’évangile Joseph a failli se détourner de ce projet avec Marie en apprenant qu’elle était enceinte, avant que l’ange ne l’en dissuade (Matthieu 1 : 19). Mais il n’y a rien qui peut faire renoncer Jésus à ce projet, son retour est écrit et certain, l’église n’est pas une fiancée qui a du souci à se faire.
La préparation
Dans le contexte contemporain de l’évangile, pendant le temps des fiançailles, l’homme construisait la maison où il allait vivre pour toujours avec son épouse. Tout comme Jésus qui n’est pas inactif dans notre attente de son retour, et prépare aussi notre maison dans Son royaume : « 1Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14 : 1-3).
L’épouse aussi se prépare pendant ce temps pour que l’époux la trouve la plus parfaite possible en beauté et à tous égards, pour être sûre de lui plaire quand il viendra l’épouser. De même l’église doit se préparer en se perfectionnant par de bonnes œuvres qui la recouvrent, en se sanctifiant pour ce moment : « 7Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, 8et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints (les chrétiens). Et l’ange me dit : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’agneau » (Apocalypse 19 : 7-8) ! Dieu veut la trouver (nous trouver chacun) sans tâche ni ride mais pure et irrépréhensible.
Tout comme pour l’amour conjugal, il est difficile de tout comprendre de l’amour de Dieu et de ses plans pour l’éternité ! « Ce mystère est grand. Je dis cela à cause du Christ et de son Église » (Ephésiens 5 : 32).
Mais comme une fiancée fidèle soyons encouragés à nous préparer au retour de notre fiancé Jésus-Christ en Le servant, en nous perfectionnant à Son image, puisque Lui prépare tout avant de venir nous chercher pour que nous vivions sans fin avec Lui dans Sa maison céleste.
Lequel des deux agriculteurs es-tu?
Jean Maurice DIEDHIOU
La plupart des gens pensent que le travail de l’agriculteur consiste seulement à deux choses : semer et récolter.
Mais la réalité est telle que cela n’est que la partie visible de l’iceberg. En réalité, ce à quoi doit faire face un agriculteur au quotidien est plus complexe que c’en a l’air. En effet, le travail de l’agriculteur demande beaucoup d’être proactif, de savoir anticiper, savoir agir au bon moment suivant le type de semence et le comportement du climat.
Un jour, alors dépassés par l’incertitude et impuissants face au manque de pluie menaçant ainsi la qualité de leur saison agricole, deux agriculteurs se mirent à prier. En attendant l’action de Dieu pour répondre à leur demande d’abondance d’eau, les deux cultivateurs adoptèrent deux attitudes complètement opposées :
Le premier commença à nettoyer son champ, car se disait-il, lorsque la pluie tombera, il n’aura plus qu’à semer directement sur un champ déjà prêt.
Et pendant ce temps, le second agriculteur décida qu’il attendrait que la pluie tombe d’abord avant de se lancer à faire quoi que ce soit. Car se disait-il, à quoi bon se donner de la peine à nettoyer son champ, à le préparer, sans la certitude que la pluie viendra ?
Ce qui nous amène à nous poser les questions suivantes en tant qu’individu et également en tant qu’église :
Lequel des deux agriculteurs a cru vraiment en Dieu ? Lequel des deux a vraiment cru que Dieu leur donnerait de l’eau ? Si tu étais l’un des deux, lequel serais-tu ?
Et en tant qu’Église, lequel des agriculteurs reflète notre manière de faire ? Notre attitude face aux situations qui nous dépassent ?
Quel est l’homme qui, voulant demander sa bien-aimée en mariage, dira : je vais lui demander d’abord de m’épouser. Si elle accepte, alors j’irai et j’achèterai une belle bague de fiançailles. Mais, si elle refuse de m’épouser, tant mieux, je n’aurais pas dépensé de l’argent dans une magnifique bague pour rien ? Prendriez-vous un tel homme au sérieux ?
Qu’attendons-nous de Dieu cette année ? Allons-nous accepter d’apprendre à laisser notre foi s’exprimer ? Cessons d’avoir peur ! Prenons le courage de faire un pas de plus cette année !
En attendant, que ces versets gardent nos cœurs et guident nos pensées :
« Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » Hébreux 11 : 1
Chers frères et sœurs, ne permettons à aucune situation de nous voler la joie de servir notre Dieu. A Aucune circonstance de venir emporter la paix que Christ nous a laissée. A Aucun événement de s’introduire dans nos cœurs pour tenter de nous mener hors-piste. Car il est écrit à propos de nous : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » Romains 8 : 37
Amen !
*L’histoire des deux agriculteurs est tirée du Film « Facing the Giants ».