
Les sources de la sérénité
Guido RYCHEN
La lecture récente et commentée du psaume 131 (Ligue pour la lecture de la Bible) a retenu mon attention. Ce psaume qui présente « les sources de la sérénité » repose sur trois mots clés : l’humilité, le contentement et l’espérance. Je vous invite à les (re)visiter ensemble.
L’humilité
David sait ce qui relève de son pouvoir, de ses capacités et de son rôle de roi. Il sait parfaitement ce qui n’est pas de son ressort et il se repose pleinement sur Dieu. Les questions auxquelles il n’a pas de réponse ne semblent plus ronger son existence.
La justice : vision croisée d’un principe universel
Jean-Maurice
On relève que la nouvelle génération ne supporte pas
l’injustice. Les jeunes seraient très sensibles à
l’injustice. Ainsi, ils s’engageraient de plus en plus
dans des œuvres, organisations et structures qui
promeuvent des causes justes. Mais de quelle justice
est-il question ? La justice humaine est-elle en phase
avec celle divine, vice-versa ? Comment faire la
différence ? Quelques définitions nous aideraient à y
voir clair.
La justice, principe philosophique
La justice comme principe philosophique, est basée
sur une vertu, qualité morale, qui s’entretient et se
répercute dans l’organisation sociale. Dans la
république de Platon, Glaucon en conclut que dès qu'il
en a l'opportunité, l'être humain ne résiste pas au
pouvoir illimité de faire comme bon lui semble. Alors,
dans ce cas, lui poserait-on la question de savoir
pourquoi la plupart des êtres humains respectent-ils
la justice ? Il répond que les individus ne respectent
les lois que parce qu'ils ont peur d'être punis et non
par vertu ou par choix de faire ce qui est juste. Et toi ,
qu’en penses-tu?
La justice, principe socio-culturel
Dans une logique socio-culturelle, la justice c’est l’ensemble des paradigmes
régissant les conditions d’activités et de vie au sein d’une société donnée. Là
où sur le plan juridique, la vengeance est fortement dissuasive, sur le plan
socio-culturel, chez certaines sociétés, la vengeance est conforme aux
dispositions de vie sociale : donc encouragée. Nous avons par exemple le cas
de la culture juive axée sur la loi du talion. (Cf Mat 5 : 38 – 39). Cette vision de
la justice te semble-t-elle appropriée dans ce monde de croisement culturel ?
La justice, principe juridique
Le droit désigne l’ensemble des règles qui commandent la vie sociale et
arbitrent les conflits dans la société. Pour que justice soit faite, le juge doit
prononcer une sentence basée sur la loi, le droit. Toute personne voulant
réparer elle-même l’injustice subie, est dans une logique de vengeance, donc
en infraction au regard de la loi, même si au début, elle est la victime. Est-ce
facile de faire confiance à la justice des hommes ?
La justice, principe biblique
C’est agir en conformité aux dispositions de la Bible. Ainsi donc, la fidélité de
l’homme à Dieu et au respect de la vie d’autrui doit émaner d’une intention et
de choix sincères en vue d’accomplir la seule volonté. En effet le cœur de
l’homme étant tortueux, de ce fait, il va de soi qu’il est corrompu. (cf Rom 3 : 9
– 11). La vraie justice est obtenue par Dieu : « Étant donc justifiés par la foi,
nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ » Romains 5 :1
Pour conclure, que Dieu nous aide à avoir un bon positionnement selon la
situation et le contexte, éclairé par la Bible (Ps 119 : 105). Quant aux jeunes,
oui ils ont un rôle à jouer pour faire avancer les choses notamment l’écologie
et le respect de l’écosystème tout en incarnant les valeurs de Christ avec
équilibre, force et fierté.
L'Église de Christ est le peuple spirituel de Dieu
Soungalo
Jésus, pendant son ministère terrestre parle de l'Église comme une réalité future "Je bâtirai mon Église…" (Matt.16.18), ce qui nous amène à croire que l'Église dont parle Christ n'existait pas
avant la Pentecôte, même si nous devons aussi reconnaître une réelle continuité entre le peuple de l'Ancienne et celui de la Nouvelle Alliance.
C'est à cette Église de Christ que Pierre applique les titres de race élue, de sacerdoce royal, de nation sainte, de peuple acquis (1Pi.2.9), titres autrefois attribués aux Israélites sous la Loi. Cette Église est comparée à un corps dont Christ est la tête (Eph.1.22,Col.1.18), à un troupeau dont Christ est le berger (Jean 10.11‐18), à un édifice composé de pierres vivantes et dont Jésus
est la pierre angulaire (Eph.2.20‐22; 1Pi.2.4‐6) et à un temple habité par le Saint Esprit (1Co.3.16‐17). L'image de l'épouse est égalementu tilisée (Jean 3.29, 2Co.11.2‐3; Éph.5.22‐32).
Paul, dans sa lettre aux chrétiens de Rome - chapitres 9, 10 et 11 -cite le prophète Osée et applique les prophéties de ce dernier à l'Église, composée à la fois de Juifs et de non Juifs, appelés "païens" qui, autrefois étaient privés du droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse (Eph.2.12), ils sont maintenant plus proches du Dieu d'Israël.
Pour Paul, l'Église de Christ est le véritable Israël spirituel (Israël selon l'Esprit). Paul utilise la métaphore du temple pour montrer que la communauté chrétienne constitue le Temple de Dieu et que le croyant individuel est devenu un temple de Dieu parce que l'Esprit de Dieu habite en lui (1 Co. 6.19).
La charte de l'unité de l'Église de Dieu est donnée au chapitre 17 de l'Évangile de Jean où Jésus prie longuement pour ses disciples. Dans ce discours qui est une prière, on sent le souci de Jésus pour ses disciples qu'Il va laisser dans ce monde impitoyable dominé par Satan. Il va étendre sa prière à l'Église universelle qui va naître à la Pentecôte le jour où le Saint Esprit, l’Esprit de Christ descendra sur les disciples.
Jésus avait le souci de l'unité de son Église, unité d’esprit, de vie, de foi dans l’amour et de communion avec Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Il prie pour l'unité de celles et ceux qui croiront en Lui, grâce au ministère des apôtres.
L'unité des croyants, de ses disciples, est conçue sur le modèle de l'union du Père et du Fils: "Qu'ils soient un comme nous sommes un". Il ne s'agit pas d'un fragile équilibre qui serait opéré à coup de concessions mutuelles, mais l'expression d'une vie commune: "Moi en eux et toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un et que
le monde reconnaisse que tu m'as envoyé". C'est un lien intime avec Christ. Tertullien au 2ème siècle rapportait les propos des païens au sujet des chrétiens : "Voyez comme ils s'aiment".
C'est à Son Père que Jésus demande la réalisation de l'unité des chrétiens, Il ne l'attend pas des efforts des disciples. Cependant, ceux-ci ont des devoirs à remplir dans ce domaine en "s'efforçant de conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix"(Éph.4.3) et en
"prenant garde à ne pas causer des divisions et des scandales, au
préjudice de l'enseignement qu'ils ont reçu" (Rom. 16.17). L'Église de Christ est apostolique dans ce sens qu'elle se conforme à
l'enseignement des apôtres qui lui sert de fondement. Enseigner autre chose n'est pas acceptable. Restons fermement attachés à
l’enseignement apostolique sur l’Église.
Savez-vous quel est le roman de science fiction le plus vendu au monde ?
Jonathan SAVIN
Savez-vous quel est le roman de science fiction le plus vendu au monde ? C'est "Dune", premier opus d'une saga épique lancée en 1965 par F. Herbert. L'adaptation au cinéma de l'épisode 2 de cette série vient de sortir dans les salles françaises. Peut-être que la science fiction n'est pas votre "tasse de thé", mais, pendant tout ce mois de mars 2024, vous aurez certainement du mal à échapper à la promotion de ce film ou à des discussions passionnées dans votre entourage.
Un univers fictif mais d'actualité
L'épopée de Dune date de 1965 mais elle évoque plusieurs éléments de notre actualité: une société qui a voulu se protéger des robots et des intelligences artificielles, mais qui s'est engouffrée dans le transhumanisme ; l'impérialisme et l'oppression de peuples entiers (par exemple les "Fremen" qui, malgré leur nom "d'hommes libres", aspirent en une liberté réelle) ; écologie et crise de l'eau ; des religions initiatiques occultes ou fanatiques...
Au fond, la saga de Dune est profondément humaine: elle repose sur les mêmes moteurs que ceux qui sont à l'oeuvre dans notre monde: loyauté, amour, mais aussi égoïsme, recherche de pouvoir, vengeance...
Elle dit quelque chose des attentes de notre monde, en particulier de l'espoir d'un homme providentiel qui chassera l'injustice et rétablira l'harmonie. Pour Dune, on découvre que ce héros tant attendu est un jeune prince qui espère la paix mais qui, par vengeance, prend des décisions plus tragiques les unes que les autres, et qui entraine l'humanité vers plus de violence...
Un messie, vraiment ?
C'est là que les chrétiens ont une espérance incroyable à partager: l'humanité n'a plus besoin d'attendre ou d'espérer un homme providentiel, un "messie", ni d'en rêver dans des récits imaginaires. Car cet homme extraordinaire s'est déjà révélé. Il a déjà tout accompli pour rétablir la paix pour notre monde. La Bible dit que Jésus est vraiment homme et vraiment Dieu (Ph 2:6).
Quand Jésus est venu sur terre, le mal et le péché n'ont eu aucune emprise sur lui. L'apôtre Pierre écrit: ainsi "Il n'a pas commis de péché, dans sa bouche on n’a pas trouvé de tromperie; insulté il ne rendait pas l'insulte, maltraité il ne faisait pas de menaces mais il s'en remettait à celui qui juge justement. Il a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que vous avez été guéris" (1 Pi 2:22-25). Ainsi, Jésus a même vaincu la mort ! "Mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? L'aiguillon de la mort, c'est le péché [...] Mais que Dieu soit remercié, lui qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !" (1 Co 15:55). La preuve ? Jésus est ressuscité, et des centaines de personnes en ont témoigné (1 Co 15:6). Ce n'est pas un mythe, ce n'est pas de la science fiction, c'est la réalité ! La victoire sur la mort est la preuve ultime que Jésus n'a pas menti sur qui Il est. Ceux qui ont placé leur confiance en Lui ne seront jamais déçus. C'est ça le message de Pâques! C'est la raison et le fondement de notre espérance chrétienne.
Et si nous osions profiter de ce mois de mars pour partager cette nouvelle à ceux qui connaissent peut-être tout de la saga de Dune, mais qui ne connaissent toujours pas le vrai Messie ? Car si Dune est le livre de science-fiction le plus vendu, n'oublions pas que le livre le plus diffusé dans le monde, c'est toujours la Bible, la Parole du Dieu qui nous aime !
Alain BERNO
Ses voies ne sont pas nos voies : le cœur de Dieu
Quand la vie tourne au drame, les chrétiens rappellent souvent aux autres, en haussant lesépaules, que les voies de Dieu ne sont pas les nôtres. C’est ainsi qu’ils communiquent les mystères de la divine providence par laquelle Dieu orchestre les évènements de manière surprenante. Il est vrai que les profondeurs mystérieuses de la providence divine sont une vérité biblique précieuse.
Mais quand on regarde le contexte de ce verset d’Esaïe 55, nous voyons qu’il est tout autre, il parle du cœur compatissant de Dieu pour le pécheur :
« Cherchez l’Eternel pendant qu’Il se trouve ; invoquez‐le tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel qui aura pitié de lui, à notre Dieu qui ne se lasse pas de pardonner. Car vos pensées ne sont pas mes pensées et mes voies ne sont pas vos voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au‐dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au‐dessus de vos voies et mes pensées sont au‐dessus de vos pensées ».
Esaïe 55 : 6‐9
Ce que ce texte souligne, c’est que Dieu est bien au-dessus de ce que nos coeurs peuvent imaginer de sa capacité de pardon. Notre esprit humain est enclin à concevoir Dieu à notre image, notre ressemblance, avec une capacité à pardonner limitée (« trop c’est trop » !). Mais Dieu est infiniment au-dessus de ce que nous pouvons imaginer de Lui. Non seulement sa capacité de pardon n’a pas de limite, mais Dieu désire ardemment que le pécheur, le méchant revienne vers Lui pour pouvoir lui pardonner, Il les appelle en masse par la bouche de Son prophète Esaïe. Il ne leur promet pas de leur « passer un savon » pour tous leurs péchés, puis de les pardonner, Il leur promet Sa pitié, c’est-à-dire qu’Il est sensible à leur pitoyable condition de pécheur qui les sépare de Sa bénédiction, et veut les en sortir moyennant leur sincère repentance. Voilà de quoi est fait le cœur de Dieu, de quoi est faite la pensée de Dieu qui ne sont ni notre cœur étroit ni notre pensée étriquée, ce qui explique en quoi Ses voies sont au-dessus des nôtres. Une amie croyante à qui je parlais du pardon que je vivais, ne pouvait pas imaginer qu’on puisse tout pardonner, d’ailleurs elle en voulait encore à son père d’avoir ruiné sa famille en dilapidant ses biens. Je lui disais que la présence de Dieu dans une vie avait pour effet de nous faire voir comme Il voit, et nous communiquait cette puissance de pardon qui est inimaginable en-dehors de Lui.
La seule autre expression semblable de la Bible concernant Dieu se trouve dans le Psaume 103 :11 où David prie ainsi «Autant les cieux sont élevés au‐dessus de la terre, autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent ».
Ces deux passages se répondent l’un l’autre et enseignent sur l’infinie compassion et l’infinie bonté de Dieu qui dépassent la conception de nos cœurs souillés et séparés de Lui.
Trop de personnes ne viennent pas à Dieu parce qu’elles se pensent trop mauvaises, trop égoïstes, trop immorales, qu’elles ont fait trop de mauvaises choses pour être aimées par Dieu. Elles se trompent, faisons-leur savoir. Mais cette pensée peut rester en partie ancrée en nous chrétiens, chassons-la avec Esaïe 55 et retrouvons une vision juste de notre Dieu riche en bonté, lent à la colère, au regard naturellement compatissant sur nos faiblesses et qui nous appelle sans cesse à revenir auprès de Lui pour nous en délivrer et nous bénir par l’œuvre de son Fils Jésus à la croix qui nous Le fait connaître.
Inspiré par « Doux et humble de Cœur », chap 17, Dane Ortlund, éditions « Cruciformes »
LE NOM DE JÉSUS
Guido
Un nom qui révèle le plan de Dieu
Dès les temps anciens (Ésaïe 7:14), le prophète a annoncé la naissance d’un fils que l’on appellera Emmanuel, ce qui signifie «Dieu avec nous». Ainsi, l’amour de Dieu pour ses créatures n’a jamais failli: de tous temps Dieu a cherché à renouer le contact avec les êtres humains que nous sommes, et cela malgré le péché (désobéissance, rejet de Dieu…) qui nous habite depuis la chute d’Adam et d’Eve.
La naissance de Jésus et la fête de Noël associée nous rappellent la réalisation de cette prophétie d’Ésaïe. Bien plus, l’Évangile nous révèle (Matthieu 1:21) que Jésus sauvera son peuple de ses péchés. Il y a donc une bien une volonté de rencontre et une dimension de salut destinées à ceux qui croient.
Un nom qui divise
Les chapitres 1 et 2 de l’Évangile de Matthieu présentent des personnages dont l’attitude face à la naissance de Jésus est très diverse. Il y a d’une part des personnages que l’on retrouve dans les crèches, qui représentent le contexte de la naissance de Jésus. Parmi eux nous trouvons bien sûr Marie et Joseph, mais aussi ces bergers qui ont quitté leur troupeau pour rencontrer l’enfant roi, ou encore les mages d’Orient qui ont identifié cette étoile si mystérieuse qui les a conduits à Béthléem. Le point commun de ces personnages peut se résumer en trois attitudes:
- se laisser interpeller, croire l’incroyable, se mettre en marche. En effet, que ce soient les parents de Jésus, les bergers ou les mages, ils ont tous accepté l’interpellation divine. En est-il encore de même pour nous aujourd’hui?
- à l’opposé, il y a des personnages très bien informés de la naissance de Jésus à Bethléem (Matthieu 2:5-6) mais qui n’en font aucun cas. Il s’agit là des principaux sacrificateurs et des scribes, sachants de ces temps bibliques, et du roi Hérode et de sa cour. Pour les uns, une forme d’indifférence, et pour les autres la crainte de perdre ce qui leur semble si cher: «argent, pouvoir, notoriété…». Indifférence et crainte, voilà sans doute les ingrédients toujours d’actualité du rejet de Dieu et de son plan de salut.
Un nom qui sauve
Dans Actes 4:11-12, il est dit «Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle. Il n 'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les
hommes, par lequel nous devions être sauvés». Ce texte central du nouveau testament résume en quelques mots le plan de salut de Dieu. Mais de quoi l’homme a-t-il besoin d’être sauvé? Quels sont les dangers qui le menacent?
Selon le dictionnaire Larousse, sauver signifie «faire échapper un être vivant au risque de mort qu'il encourait». Cette définition s’applique parfaitement au message de salut de Jésus Christ. En effet, depuis la désobéissance d’Adam et Ève, une rupture s’est installée entre eux et Dieu avec pour conséquence la mort. Le risque pour l’homme d’être séparé définitivement de son créateur est donc bien réel et c’est pour cela que Jésus est venu, qu’Il a donné sa vie. Afin que «quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16).
Le même dictionnaire donne une deuxième définition au verbe sauver: «soustraire quelqu'un, un groupe, quelque chose à un danger grave ou mortel, les préserver de ce qui les menace». Là encore une définition qui s’applique parfaitement à l’Évangile de Jésus Christ. En effet, le péché que l’apôtre Paul dénomme aussi égoïsme, blasphème, rébellion, ingratitude,
irréligieux, cruauté, traitrise… (2 Timothée 3:2) représente un danger grave et mortel. Ainsi, Jésus est venu pour réserver l’humanité de ce qui la menace.
Quelle sera notre attitude à la fin de cette année 2023 et à l’aube de 2024 ? Allons-nous ressembler à Joseph et Marie, aux bergers, aux mages, ou au contraire aux chefs religieux, au roi Hérode… Allons-nous nous laisser interpeller par Jésus, celui dont nous fêtons l’anniversaire chaque année? Allons-nous croire à l’incroyable message de l’Évangile qui sauve des vies? Allons-nous nous mettre en marche pour suivre le Christ?
Cher ami,
Jean Maurice DIEDHIOU
Il y a quelques jours, je me demandais quel message je pourrais t’envoyer pour Noël. En y pensant, il m’est venu l’idée de te parler de l’identité, et à ce propos : Qui es-tu, dis-moi ? Le but de ma lettre, c’est de rappeler ce que Dieu a dit que nous sommes devenus par la foi, toi et moi en Christ. Et si on lisait ce verset très connu ? 2 Corinthiens 5 : 17 « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.» Je t’imagine te poser la question « mais où veut-il en venir » ? De quoi veut-il me parler ? En effet il y a trois types de mensonges qui pourraient maintenir le chrétien dans l’esclavage alors qu’il est libre en Christ.
Les mensonges de l’ennemi
Comme le dit si bien Éphésiens 6 : 10-12, la ruse est un artifice que Satan utilise pour induire en erreur, pour détourner la vigilance, pour semer le doute par le mensonge, étant le père du mensonge (Jean 8 :44) (Voir dans Gen 3 : 1) « Dieu a-t-il réellement dit » ? Ainsi, comme il a menti pour mettre le bazar chez Adam et Eve, il s’en sert également pour détourner le chrétien du droit chemin. Note ceci, quand Satan te dit que ton péché est si énorme, pour te faire douter du pardon de Dieu, rappelle-toi que Jésus a pardonné même au brigand à la croix : « Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. » Luc 23 : 42 – 43. Donc accepte le pardon de Dieu et pardonne-toi, toi-même.
Les mensonges des autres
Le monde est plein de frustrations. En France en particulier, nous sommes dans une société oppressive, intrusive et ambivalente. Pour réussir, quelqu’un est prêt à salir son prochain. Pour se faire mieux voir, certains éteignent les autres. Les pharisiens ont dit de Jésus qu’il « chassait les démons par le prince des démons » Matt 12 : 24 et ce par jalousie. Rappelle-toi que le cerveau est la machine la plus complexe et la plus intelligente qui a jamais existé. Mais également, c’est la partie chez l’homme la plus influençable. Voilà pourquoi des destinées sont brisées à cause des mensonges auxquels le cerveau a cru.
Ses propres mensonges
Quand on ne sait pas qui on est, comment peut-on envisager de faire des projets ? La définition de soi conditionne notre vision globale de la vie, du monde et de nous-même. Un chat qui veut participer à une compétition de natation risque la mort s’il ignore qu’il ne sait pas nager. Idem pour un poisson qui veut participer à un concours de résistance à la chaleur dans une poêle bien chauffée : il va plutôt cuire. Et donc, qui es-tu toi ? En effet, ignorer son identité est un risque majeur. Mentir à soi-même c’est prétendre se connaitre alors qu’on sait au fond qu'on ne sait pas qui on est. On s’attribue ainsi qualités et défaut pour combler le vide. Tu peux savoir qui tu es, tu sais !
Note ceci : Dieu nous dit qu’une fois converti, repenti, on est pardonné et on devient une nouvelle personne (2Cor 5 :17). Il nous donne un nouveau commencement, une nouvelle vision de la vie, du monde et de soi. Écoute l’Esprit de Dieu (Rom 8 :16) et ne laisse donc personne ni toi-même te faire dévier.
Une proposition ? Lis la Bible. Jean 8 : 32 dit que la connaissance de la vérité donne la liberté. Alors qui es-tu ?
Au début de cette lettre, j’ai supposé que tu sois chrétien. Est-ce bien le cas ? Sinon, veux-tu en parler ? Jean 3 :16 dit « si tu crois au Fils, tu auras la vie éternelle ». Veux-tu y réfléchir ?
Joyeux Noël à toi et à ta famille !