LE NOM DE JÉSUS
Guido
Un nom qui révèle le plan de Dieu
Dès les temps anciens (Ésaïe 7:14), le prophète a annoncé la naissance d’un fils que l’on appellera Emmanuel, ce qui signifie «Dieu avec nous». Ainsi, l’amour de Dieu pour ses créatures n’a jamais failli: de tous temps Dieu a cherché à renouer le contact avec les êtres humains que nous sommes, et cela malgré le péché (désobéissance, rejet de Dieu…) qui nous habite depuis la chute d’Adam et d’Eve.
La naissance de Jésus et la fête de Noël associée nous rappellent la réalisation de cette prophétie d’Ésaïe. Bien plus, l’Évangile nous révèle (Matthieu 1:21) que Jésus sauvera son peuple de ses péchés. Il y a donc une bien une volonté de rencontre et une dimension de salut destinées à ceux qui croient.
Un nom qui divise
Les chapitres 1 et 2 de l’Évangile de Matthieu présentent des personnages dont l’attitude face à la naissance de Jésus est très diverse. Il y a d’une part des personnages que l’on retrouve dans les crèches, qui représentent le contexte de la naissance de Jésus. Parmi eux nous trouvons bien sûr Marie et Joseph, mais aussi ces bergers qui ont quitté leur troupeau pour rencontrer l’enfant roi, ou encore les mages d’Orient qui ont identifié cette étoile si mystérieuse qui les a conduits à Béthléem. Le point commun de ces personnages peut se résumer en trois attitudes:
- se laisser interpeller, croire l’incroyable, se mettre en marche. En effet, que ce soient les parents de Jésus, les bergers ou les mages, ils ont tous accepté l’interpellation divine. En est-il encore de même pour nous aujourd’hui?
- à l’opposé, il y a des personnages très bien informés de la naissance de Jésus à Bethléem (Matthieu 2:5-6) mais qui n’en font aucun cas. Il s’agit là des principaux sacrificateurs et des scribes, sachants de ces temps bibliques, et du roi Hérode et de sa cour. Pour les uns, une forme d’indifférence, et pour les autres la crainte de perdre ce qui leur semble si cher: «argent, pouvoir, notoriété…». Indifférence et crainte, voilà sans doute les ingrédients toujours d’actualité du rejet de Dieu et de son plan de salut.
Un nom qui sauve
Dans Actes 4:11-12, il est dit «Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle. Il n 'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les
hommes, par lequel nous devions être sauvés». Ce texte central du nouveau testament résume en quelques mots le plan de salut de Dieu. Mais de quoi l’homme a-t-il besoin d’être sauvé? Quels sont les dangers qui le menacent?
Selon le dictionnaire Larousse, sauver signifie «faire échapper un être vivant au risque de mort qu'il encourait». Cette définition s’applique parfaitement au message de salut de Jésus Christ. En effet, depuis la désobéissance d’Adam et Ève, une rupture s’est installée entre eux et Dieu avec pour conséquence la mort. Le risque pour l’homme d’être séparé définitivement de son créateur est donc bien réel et c’est pour cela que Jésus est venu, qu’Il a donné sa vie. Afin que «quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16).
Le même dictionnaire donne une deuxième définition au verbe sauver: «soustraire quelqu'un, un groupe, quelque chose à un danger grave ou mortel, les préserver de ce qui les menace». Là encore une définition qui s’applique parfaitement à l’Évangile de Jésus Christ. En effet, le péché que l’apôtre Paul dénomme aussi égoïsme, blasphème, rébellion, ingratitude,
irréligieux, cruauté, traitrise… (2 Timothée 3:2) représente un danger grave et mortel. Ainsi, Jésus est venu pour réserver l’humanité de ce qui la menace.
Quelle sera notre attitude à la fin de cette année 2023 et à l’aube de 2024 ? Allons-nous ressembler à Joseph et Marie, aux bergers, aux mages, ou au contraire aux chefs religieux, au roi Hérode… Allons-nous nous laisser interpeller par Jésus, celui dont nous fêtons l’anniversaire chaque année? Allons-nous croire à l’incroyable message de l’Évangile qui sauve des vies? Allons-nous nous mettre en marche pour suivre le Christ?